Les rues de LLN
auditoires Studio Agora
Studio Agora
Studio Agora (auditoires) E6
Domaine universitaire.
Toponyme créé (descriptif lié à l’usage).
* Thème du passé universitaire.
* Thème des toponymes descriptifs.
Ce nom, qui s’est imposé par l’usage, est intimement lié à l’histoire de Louvain-la-Neuve et de ses cinémas. C’était en effet le nom d’une chaîne de salles obscures de Leuven (de « Studio » ; puis de « Studio 1 », de « Studio 2 » et de « Studioke »), qui a suivi dans le déménagement des années 1970. D’abord installé dans un bâtiment universitaire de la Faculté polytechnique (qui héberge aujourd’hui le Service de gestion technique du patrimoine de Louvain-la-Neuve), il migra au centre ville durant l’hiver 1977-1978, dans de nouveaux locaux de l’Université destinés ultérieurement à servir d’auditoires. Lors de l’inauguration des éphémères cinémas UGC de « l’Esplanade », en 2005, la vieille enseigne disparut et l’Université récupéra ses auditoires en reprenant le nom « Studio Agora ».
* Lors de la première rentrée académique d’octobre 1972, le professeur Woitrin voulait que l’on puisse proposer une activité socioculturelle chaque soir aux étudiants. La meilleure possibilité était de disposer d’une salle de cinéma. La salle fut trouvée en détournant durant quelques années un hall de mécanique de son usage universitaire. Mais il fallait trouver un exploitant compétent. Michel Woitrin, qui trouvait que la programmation des salles « Studio » de Leuven était de bonne qualité, chercha dès lors à convaincre Jos Rastelli, le patron de cette petite chaîne de cinéma, de relever ce défi. Bien que néerlandophone et un peu inquiet de se retrouver de l’autre coté de la frontière linguistique, celui-ci accepta. Cinq ans plus tard, en 1977, l’Université put proposer à Rastelli la location de trois salles au centre ville, à l’« Agora ». C’est Rastelli qui les baptisa « Studio Agora ».
Elles ont subsisté jusqu’à l’ouverture des salles UGC à la « Grand-Place ». Celles-ci font partie du projet Wilhelm & Co et elles auraient dû initialement se trouver dans le complexe de la galerie commerciale. Une plainte au Conseil d’État de riverains de la galerie se termina par la concession de placer les cinémas dans un environnement moins habité : la « Grand-Place ».
J.-M. Lechat
→ Lanterne Magique ; Frères Lumière.