Les rues de LLN

promenade de la Nuit de Mai

promenade de la Nuit de Mai
1348
Louvain-la-Neuve

Nuit de Mai

Nuit de Mai (promenade de la) C5-C6-D6

Conseil communal du 16 septembre 1980.

Toponyme créé (toponyme non descriptif).

* Thème du folklore et des traditions populaires de Wallonie.

« Promenade de la Nuit de Mai » a été préférée aux chansons du Roman Pays, comme Vive Djan Djan, de Nivelles, trop difficile à écrire, ou comme Mariye Doudouye, déjà utilisée pour désigner un clos d’Ottignies.

* « Promenade de la Nuit de Mai » évoque une chanson wallonne du pays de Malmedy (« Lu Nut’du Mây »), composée par Florent Lebierre en 1868, chanson de circonstance accompagnant l’usage de planter un mai aux jeunes filles. La nuit précédant le 1er mai est l’occasion, pour les jeunes gens du pays, d’exprimer leur flamme à leur dulcinée. Vers 22 heures, les amis, chanteurs et musiciens, se rassemblent pour aller saluer les élues, ainsi que les responsables des sociétés musicales. Arrivé au domicile de la belle, le cortège fait silence avant d’entonner, au signal donné, l’hymne à l’amour connu de tous les Malmediens. Le rite accompli, il est d’usage alors de prendre une collation avant de poursuivre sa ballade galante : « Oh quelle belle nuit, que la nuit de mai quand on a le bonheur d’être aimé »… Autrefois, le geste accompagnait la parole : on plantait un « jeune mai » (un jeune hêtre), gage de jeunesse et d’amour, à moins que l’ont ait quelque reproche à formuler à l’encontre de l’élue de son cœur, auquel cas on lui jetait des « pailles ».

Bibliographie : La lyre malmédienne, Bruxelles, 1966, p. 98-101 ; Lyre mâmediéne, aires, chansons, respleus, chœurs, rondes et danses do pays d’Mâmedî, rassonlés par lu Club Wallon, Olivier Lebierre, Opus 151a, Leipzig, 1901, p. 45.

I. Lejeune

              

        

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