Les rues de LLN
Littérature belge de langue française (thème de la)
Littérature belge de langue française (thème de la)
Au quartier des Bruyères, qui illustre le thème des arts en général, une partie évoque la littérature belge de langue française ou des auteurs de langue française ayant des attaches particulières avec la Belgique. L’évocation peut se faire par le nom d’auteur (« rue Marguerite Yourcenar »), par le titre d’une œuvre (« place du Plat-Pays »), par le nom d’un héros (« rue du Commissaire Maigret »), etc. On y trouve évoqués à la fois des auteurs bruxellois (« rue Camille Lemonnier »), flamands (« rue Maurice Maeterlynck ») et wallons (« rue Marcel Thiry »). Comment qualifier ce qui s’est écrit en français en Belgique depuis 1830 ? S’agit-il de « littérature belge de langue française » ou « francophone », l’accent étant alors mis sur une forme « d’autonomie » des lettres belges par rapport à la littérature française, ou au contraire, faut-il parler de « littérature française de Belgique », auquel cas, on considère que ces lettres font partie intégrante de LA littérature française ? Le propos n’est évidemment pas que lexical et renvoie au fonctionnement symbolique du marché littéraire : fortement centralisée et ayant son centre à Paris, l’Institution littéraire française peut-elle fonctionner aujourd’hui autrement qu’en ignorant, simplement, la réalité des francophonies périphériques ? Autre question épineuse, dans ce contexte : la littérature de Wallonie est-elle « wallonne » ? Si, in abstracto, rien ne s’y oppose, concrètement, personne, à la « bourse des biens symboliques », n’achète du papier « littérature wallonne » ! Un rêve à venir, peut-être…
→ Cantilène ; Chavée ; Commissaire Maigret ; De Coster ; Froissart ; Gevers ; Ghelderode ; Goffin ; Grévisse ; Hanse ; Haust ; Lemonnier ; Maeterlynck ; Malpertuis ; Michaux ; Mockel ; Montauban ; Moulinsart ; Outremeuse ; Parnasse ; Plat-Pays ; Plisnier ; Poètes ; Thiry ; Trignolles ; Verhaeren ; Yourcenar.