Dewandelaer

Dewandelaer (sentier Franz) C7

Conseil communal du 16 septembre 1980.

Toponyme créé (toponyme non descriptif).

* Thème des figures de nos régions.

* Thème des littérateurs wallons ou régionalistes.

« Sentier Franz Dewandelaer » (1909-1952) honore ce poète dialectal et en langue française nivellois, « hors du commun ».

* Extrêmement sensible à la peine et à la douleur de ses semblables, écorché vif pourrait-on dire, Franz Dewandelaer, qui a écrit la plupart de ses poèmes entre 1928 et 1936, est l’auteur d’une des œuvres poétiques « les plus fortes et les plus pathétiques de la poésie wallonne ». Pour M. Piron, chez Franz Dewandelaer, « la virtuosité de l’écriture trouve son dépassement dans une rhétorique du cri qui fait fleurir les images et les rythmes ».

Parmi ses œuvres significatives, on citera Bouquèt-tout-fêt (1^ère éd., 1933), recueil voué à sa ville natale de Nivelles, Èl moncha qui crèch (1^ère éd., 1948) et Bokèts dè l’ nut’ (1935), chœur parlé sur le monde du travail, ainsi que quatre longs poèmes, L’honne qui brait (1932) L’Aveûle (1939), Èl Bribeû (1948) et Èl Fou (1950). L’ensemble de son œuvre poétique ne fut réuni qu’en 1970.

Bibliographie : AnthLW, p. 520 ; F. Dewandelaer, Œuvres poétiques (Collection littéraire wallonne, 4), éd. critique par J. Guillaume, Liège, 1970 ; Y. Dewandelaer, Le chœur parlé wallon, dans Entre poésie et propagande. Charles Plisniers et les chœurs parlés en Belgique, sous la dir. de P. Aron, Bruxelles, 1997, p. 147-160 ; J. Lechanteur, La poésie wallonne au XX^e siècle, Wallonie, t. III, p. 196-197 ; LittérDialWallonie, p. 126-127.

J. Germain