Les rues de LLN

rue du Discobole

rue du Discobole
1348
Louvain-la-Neuve

Discobole

Discobole (cour du) D3

Discobole (rue du) D2-D3

Conseil communal du 17 mai 1977 (cour) et du 20 décembre 1977 (rue).

Toponyme créé (toponyme indirectement descriptif).

* Thème des sports.

« Cour du Discobole » et « rue du Discobole » rappellent l’athlète qui, dans l’antiquité grecque, pratiquait le lancer du disque ou du palet. Le lancer du disque étant une discipline olympique, les jeux sont également évoqués ici.

La « cour du Discobole » avait été prévue initialement aux abords de la rue du même nom (qui existe bel et bien), mais elle a en quelque sorte été absorbée par cette dernière.

* Le lancement du disque est celui des quatre lancers de l’athlétisme qui a le moins de références utilitaires. On peut retrouver des marques d’origine militaire de défense et d’attaque dans les lancers de javelots, de poids et de marteaux. Il n’y a par contre pas de traces du genre dans le mouvement du lanceur de disque, dans lequel on verrait plutôt une sorte de mouvement de danse.

Le lancement du disque a été officialisé au cours de la XVIIIe Olympiade, en 708 avant Jésus-Christ. L’épreuve était cependant bien antérieure et abondamment décrite par les auteurs anciens. Elle faisait partie du pentathlon qui l’associait à la course, à la lutte, au javelot et au saut en longueur.

Myron, sculpteur grec du Ve siècle avant Jésus-Christ, et son célèbre discobole ont très certainement contribué à populariser le lancer du disque. L’œuvre est superbe même si le geste censé représenter la position de départ est une parfaite illusion. L’artiste est parvenu à y synthétiser des idées de force, de concentration, d’élégance, de maîtrise, d’habileté. C’est incontestablement une œuvre majeure, préfigurant la perfection classique grecque dans la représentation du mouvement. L’original se trouve au musée national d’Athènes.

Le lancer du disque est repris dans les activités d’athlétisme enseignées et organisées au Complexe sportif de Blocry.

Y. Leroy

→  Coubertin ; Marathon.

              

           

Classé dans : Le Blocry | L'Hocaille