Les rues de LLN

pente des Garennes

pente des Garennes
1348
Louvain-la-Neuve

Garennes

Garennes (pente des)        A1

Domaine universitaire.

Toponyme repris tel quel à la tradition.

*    Thème des toponymes traditionnels.

Les documents peu nombreux mentionnant ce toponyme ne permettent pas d’en préciser le sens avec certitude. Néanmoins, il est fort probable que ce nom, attesté à partir du XIXe siècle, désigne une partie du bois où abondaient les lapins [D André].

*   Varenne (latin médiéval warenna) est à l’origine du français garenne (XIIIe siècle) qui signifia d’abord « lieu réservé par le seigneur pour la chasse ou la pêche ». À partir de 1367, il n’a plus été installé de nouvelles garennes dans le Brabant ; ce droit est en effet toujours resté très limité [D André]. Par extension, le mot prit le sens de « endroit clos ou ouvert où l’on élève des lapins en semi-liberté » et de là « tout bois ou bruyère où abondent ces animaux ». Dans certains dialectes, garenne a le sens de « terre sablonneuse, terre de mauvaise qualité ». L’étymologie de ce mot est assez obscure [FEW, XXI, p. 14a, 32a ; BTD, VI, p. 35-36 ; TLF ; B&W].

.-     Garenne

Déterminant :

1811, « Bois dit les garènnes » [PCP‑Lim] ; 1863, « Bois de Garennes » [T&W‑W, p. 138] ; 1893, « Bois des Garennes » [T&W‑W, p. 140].

1893, 1900, « pente des Garennes, taillis » [LP, D André] ; 1932, 1977, 1981, 1985, 1987, « pente des Garennes » [CPB, D André ; PV 26 ; REUL ; CBL ; InforV].

Autres formes :

Ce nom est fréquent dans les toponymes des environs : « les Garennes », à Limelette [T&W‑W, p. 148] et à Court-Saint-Étienne [CTB, 1965] ; « bois de la Garenne », à Court-Saint-Étienne [T&W‑W, p. 123] ; « bois des Garennes », à Bonlez [T&W‑W, p. 251]. À Limal : 1668-1740, « Bois de la garenne » ; 1688, « La Garenne » ; 1693, « bruyère de la garenne » ; 1739, « champ del guarinne » ; 1776, « campagne des garinnes » [WAV, XII, p. 90].

I. Lejeune

Classé dans : Bois de Lauzelle | L'Hocaille