Les rues de LLN

clos des Molons

clos des Molons
1348
Louvain-la-Neuve

Molons

Molons (clos des)                           C4

Molons (rue des)                            C4

Conseil communal du 25 février 1975.

Toponyme créé (toponyme non descriptif).

*       Thème du folklore et des traditions populaires de Wallonie.

Une autre facette du folklore namurois est évoquée à travers « clos des Molons » et « rue des Molons ».

*    Le Molon est un des quarante membres (comme dans une Académie) de la Société royale de Moncrabeau. Cette société traditionnelle namuroise, dont le nom vient de celui d’un village du Lot-et-Garonne où l’on pratique des concours de mensonges, des galéjades, naît en 1843 au Café Ramlot, rue Saint-Loup, succédant par sécession au Cabinet des Mintes qui se réunissait à La Plante. Le nom de ses membres, les Molons, signifie d’abord en wallon « larve du hanneton » et au figuré, il a pris le sens de « être un peu fou », mais dans le bon sens du terme, c’est-à-dire quelqu’un qui sort de l’ordinaire. Les Molons, vêtus d’un costume très fantaisiste, se déplacent sur un char trapézoïdal et jouent d’instruments les plus bizarres, fantaisistes (le violoncelle à vessie de porc) ou d’instruments anciens (la lyre ou la vielle à roue). Chaque 15 août, ils organisent un concours international de menteurs. Cette société ou académie, grâce à des hommes dynamiques comme Charles Wérotte, a joué un rôle important dans la vie culturelle namuroise, y compris dans celui de la charité, et eut une influence bénéfique en ce qui concerne le développement de la littérature dialectale à Namur.

Bibliographie : APW, p. 411 ; CW, 1964, p. 83-116 ; FBe, t. I, p. 111 ; Molons èt Rèlîs Namurwès. La littérature dialectale à Namur de Charles Wérotte à Joseph Calozet, 1968, p. 12-13 ; NF, p. 57.

J. Germain et I. Lejeune

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