Les rues de LLN

rue de l'Épine

rue de l'Épine
1340
Ottignies

Épine

Épine (ferme de l’) B8

[Épine (rue de l’)]            [située à Ottignies, E1]

Domaine universitaire.

Nom créé à partir d’un toponyme traditionnel.

* Thème des toponymes traditionnels.

L’actuelle « ferme de l’Épine » s’appelait « ferme Roobroeck (fils) » (ancienne « ferme Dardenne ») avant la construction du site. Le nom qui lui est attribué aujourd’hui rappelle le nom du chemin qui passait près de la ferme, la « rue de l’Épine ». En fait, le « boulevard de Lauzelle » s’est construit en partie sur l’ancienne « rue de l’Épine », qui venait d’Ottignies pour joindre la « Nationale 4 ». Elle suivait d’abord le tracé de l’actuelle « rue de l’Épine », dont le nom et le tracé ont été conservés sur deux petites sections ottintoises en cul-de-sac coupées par la « Nationale 238 » construite en contrebas : la première section permet d’accéder au Cimetière de Blocry, à hauteur du rond-point de Stimont ; la seconde part du haut de la « Nationale 238 » et joint la « rue de l’Invasion ». Au-delà de cette dernière, la « rue de l’Épine » se prolongeait ensuite sur la section ottintoise de l’actuelle « avenue de Lauzelle » (qui se termine également en cul-de-sac), sur la section néo-louvaniste de l’actuel « boulevard de Lauzelle » (la partie à quatre voies de circulation) et, enfin, sur l’actuelle « avenue de Cîteaux », jusqu’à la nationale. L’apparence originaire de rue bétonnée est d’ailleurs conservée en partie à Ottignies (actuelles « rue de l’Épine » et « avenue de Lauzelle ») et à Louvain-la-Neuve (actuelle « avenue de Cîteaux »).

& Épine, wallon spène, du latin spina « épine », prend souvent, en toponymie, le sens de « aubépine » [TDF, p. 238]. Le « chemin de l’Épine », peut-être anciennement bordé d’aubépines, est appelé, dans la tradition orale, « voye dè long tchamp », car il longeait le « long champ » [Tém. P. Collin, L. Collin].

-                  Épine : wallon spène

Isolé :

1752, « campagne desous l’Espine le chemin de louvain vers charleroy passant au travers (=Bois de Florival) » [AGR, GSN, n° 1163, WAV, IV, p. 85] ; (?), « l’Epine » (E. de la ferme de Profondval) [PlanG].

Déterminant :

1811, 1830, 1860, 1863, « chemin de l’Épine » [PCP‑Ott ; OTA, p. 145 ; Popp‑Ott ; T&W‑W, p. 138] ; 1845, « chemin de la taillette au Cannonsart, dénomination particulière : chemin de l’Épine » [ACV‑Lim] ; 1846, « chemin du Bauloy vers l’Auseille, dénomination particulière : chemin de l’Épine », « sentier du chemin de l’épine à la ferme Raussaint » [ACV‑Ott].

1845, 1846, « champ de l’épine » [ACV‑Lim ; T&W‑W, p. 148 ; ACV‑Ott].

1965, (?), « rue de l’Épine » [CTB ; PCO].

I. Lejeune

→ Lauzelle.

     

Classé dans : L'Hocaille